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le désir de connaître ouvre-t-il necessairement sur la joie d'apprendre ?

le désir de connaître ouvre-t-il necessairement sur la joie d'apprendre ? Sujets / La raison et le réel / Le savoir /

Un début de problématisation ...

    Savoir. Mais qu'est-ce que savoir ? Peut-on savoir que l'on ignore ? Si nous sommes enchaînés dans la caverne, comment pouvons-nous nous retourner et partir à la découverte des Idées ? Certes, nous pouvons imaginer l'intervention d'un Maître qui, tel Socrate, fait tomber les chaînes de l'ignorance ? Mais ce Maître, comment s'est-il fait ? Quelle a été la force qui a poussé le premier Maître à se délivrer de ses liens ? Comment pouvons nous désirer apprendre ? Les choses peuvent en effet se diviser en deux classes : celles qu'on sait et celles qu'on ignore ; celles qu'on sait, on ne les recherche pas, puisqu'on les sait ; quant à celles qu'on ignore, on ne les cherche pas non plus, puisqu'on les ignore, et même si, par hasard, on « tombait dessus », on ne pourrait reconnaître que c'est là ce qu'on ignorait. Existe-t-il alors une sorte de savoir qui s'apparente à une ignorance qui se sait, d'une part, et un savoir qui se distingue radicalement d'une ignorance en tant qu'elle s'ignore elle-même d'autre part ? Notre savoir ne se donne-t-il pas plus souvent à interpréter sous la forme d'un croire-savoir que sous celle d'une véritable connaissance des choses, de ce qu'elles sont en tant que telles et non telles que nous pensons qu'elles sont ou telles qu'elles nous apparaissent ? Autrement dit, tout savoir ne se réduit-il pas à un noeud de définitions plus ou mal posé ?

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Citations sur le désir de connaître ouvre-t-il necessairement sur la joie d'apprendre ? :

puce Le meilleur moyen pour apprendre à se connaître, c'est de chercher à comprendre autrui. - André Gide
puce Le meilleur moyen pour apprendre à se connaître c’est de chercher à comprendre autrui. - André Gide
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