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Le monde devint rêve et le rêve devint monde

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Un début de problématisation ...

    Introduction :
La question posée ici dépasse largement celle du rêve entendu comme
« Le monde devient rêve, le rêve devient monde », affirme Novalis, donnant l'équation qui régit le sommeil habité/habitable de ceux qui sont les gardiens du passage.
Faut-il ramener cette poétisation de la science à des « activités brillantes et hâtives », à des « errements et des enfantillages » , inspirés par une science qui « n'est point celle des laboratoires, mais celle des salons et des cénacles. » ? La brièveté de la formation scientifique de Novalis, mais aussi la méfiance à l'égard des rêveries suscitées par les thèses ou par les mots de la science, nous font hésiter. Qui n'a jamais laissé sa pensée divaguer autour des « trous noirs » ou d'un « univers en expansion » ? Quel est le sens exact de cette formule « le monde devient rêve, le rêve devient monde » ?

Développement

D ‘abord quelque chose nous retient à la lecture de cette étrange formule. Peut-être d'abord Novalis lui-même, parce que rien d'insignifiant ne saurait venir de la plume du poète des Hymnes à la Nuit. Mais aussi le pouvoir d'entraînement de ces notes : même obscures elles nous poussent à poursuivre, à repérer un mouvement, un chemin aux étapes incertaines, à recueillir parfois le signe éclatant d'une vérité.
De plus, le désir qui anime ces pages n'est sans doute pas étranger à notre temps :
« La philosophie est proprement nostalgie – aspiration à être partout chez soi » (E.131)
Etrangers aux mondes que construit la science, plus exclus d'eux encore que Novalis ne l'a jamais été, nous savons pourtant d'une certitude têtue que leurs mondes sont notre monde, que nous n'avons pas à nous en laisser déposséder et qu'il nous revient au moins de reconnaître , et peut-être de pratiquer, cette « aspiration à être partout chez soi. » Mais comprendre cette formule ? Il faudrait se plonger dans les cahiers laissés par Novalis, retrouver à l'aide de ceux qui en ont éclairé la chronologie le cheminement des pensées de l'auteur, repérer ses sources scientifiques, les influences philosophiques qui l'imprègnent?Une telle entreprise n'entre pas dans notre projet. Nous en connaissons l'intérêt mais nous pensons qu'une autre forme de lecture est aussi possible : une lecture de connivence, attentive et sans assurance, ouverte aux pistes suggérées par le texte et ouvrant à son tour des chemins à la pensée. C'est cette lecture que nous avons voulu pratiquer ici.
Or tout lecteur de Novalis sait l'importance de cette expérience du cheminement, de la quête, de ce « passage du poète » à travers le monde pour « rassembler les traits épars en tous lieux » (les Disciples,p.26 ).Le thème du voyage est récurrent chez Novalis et son écriture marque les étapes, temporelles et spatiales, de l'itinéraire initiatique que son oeuvre, sous différentes formes, effectue. Dans une lettre à Caroline Schlegel (9.9.1798) Novalis écrit :
« Au cours de mon voyage de découverte, ou de ma chasse, je me suis, depuis notre dernière rencontre, heurté à des côtes riches de promesses – qui délimitent peut-être un nouveau continent scientifique.Ça grouille de nouvelles îles dans cette mer. »
Voyage, chasse, cabotage?il s'agit toujours de « passage », et non d'une totalisation systématique.C'est ce « passage » que nous voile toute « organisation » des fragments – mais elle nous en rend aussi le manque plus évident et nous en impose l'exigence : au lecteur de réitérer un cheminement, de repérer des « traits épars »,de « caboter » à son tour.

Car le passage du monde au rêve et du rêve au monde est peut-être chez Novalis une figure de ce même projet qu'on retrouve chez lui d’oeuvre en oeuvre : enquête, collection, rassemblement. Mais un rassemblement au sens actif de l'opération elle-même, non pas somme des savoirs acquis.


Cette unité perdue n'est toutefois retrouvée que dans la mesure où elle est produite et la formule de Novalis serait le lieu de cette production, le lieu où le renvoi d'un fragment à l'autre fait apparaître les correspondances et, à travers elles, le tout :
« Un processus d'analogies réciproques augmente progressivement les data coordonnés concernant aussi bien la structure du monde que ses parties singulières (macrocosme et microcosme). Ainsi le tout éclaire la partie, et la partie le tout » (E.25)


Cette thématique du voyage, de l'itinéraire re-productif, du « rassemblement des traits épars », conduit à penser la formule « le monde devient rêve, le rêve devient monde » dans sa dimension herméneutique ; Hermès serait bien en ce sens le dieu des chemins et des cheminements. La formule de Novalis n'est pas pour Novalis, nous l'avons dit, le rassemblement achevé, statique, des savoirs acquis, ni même le projet d'un tel rassemblement, c'est plutôt un pari pour le sens :

« L'expérimentation réclame le génie de la nature – c'est-à-dire cette merveilleuse aptitude à saisir le sens de la nature – et à le traiter dans l'esprit de la nature.L'authentique observateur est un artiste – il pressent le significatif et, à travers l'étrange mixture des phénomènes qui passent, il flaire ceux qui sont importants. » (E.462)

On lit aussi dans les Disciples :
« Je prends plaisir aux collections admirables, aux figures qui sont dans les salles, mais elles ne sont pour moi que des images, des masques, des ornements groupés autour d'une divine image miraculeuse, et celle-ci gît toujours au centre de ma pensée. Je ne les cherche point, je cherche quelque chose en elles. On dirait qu'elles doivent me montrer la voie où se dresse la vierge profondément endormie vers qui mon esprit tourne son désir passionné. » (p.29)

C'est peut-être un même mouvement vers « la divine image (?) au centre de ma pensée » que la formule de Novalis opère, de signe en signe, à travers les correspondances et les échos qui relient intérieur et extérieur, moi et cosmos, partie et tout, à travers les transmutations de l' »idéalisme magique » vers l'unité perdue :
« C'est faute de génie et de perspicacité qu'on sépare les sciences les unes des autres – pour l'entendement et la faiblesse d'esprit leurs relations sont trop complexes et elles sont trop éloignées les unes des autres.
Nous devons les plus grandes vérités d'aujourd'hui à de telles combinaisons entre éléments, jusque-là séparés, de la science totale. »(E.16)


« La représentation du monde interne et celle du monde extérieur se constituent parallèlement – en avançant – comme le pied droit et le pied gauche – mécanisme significatif de la marche. » (E.430)



L'herméneutique à l'oeuvre dans la formule étudiée depuis le début est un travail de reprise, de recueillement orienté vers la production d'un sens re-nouvelé, d'un sens nouveau. La « nostalgie » de Novalis n'est pas tristesse, elle n'est pas hantée par le regret, son voyage en retour est tendu vers l'ouverture d'un avenir :

« Les plus hautes puissances en nous qui accompliront un jour notre volonté, comme génies,sont à présent des muses qui nous réconfortent de ce pénible séjour par d'agréables souvenirs. » (le Monde , 195)

C'est pourquoi le penseur est poète et prophète, son interprétation productrice, créatrice, annonciatrice.


Un passage des Disciples illustre bien cette double lecture du réel, empirique et poétique, extérieure et intérieure :
« Elle (la Nature) sait tout animer, embellir, raffermir et même si l'on croit voir triompher en certaines de ses parties un pur mécanisme sans conscience ni signification, un regard plus pénétrant y discerne pourtant une merveilleuse sympathie avec le c?ur humain dans le jeu des coïncidences et l'enchaînement des accidents particuliers. Le vent est une agitation de l'air qui peut avoir mainte cause extérieure, mais pour le c?ur solitaire et plein de nostalgie, que n'est-il point encore lorsqu'il passe dans un murmure, venant à nous des pays aimés, et qu'à ses mille voix sombres et harassées la douleur silencieuse semble s'abîmer dans le profond et musical soupir de la Nature entière ! » (pp.54-55)

Mais ces lignes font apparaître aussi une certaine hiérarchie : l'approche « objective » est pauvre et incomplète, le regard du poète est « plus pénétrant », le savant « sait » seulement, le poète « comprend » :

« Le poète comprend mieux la nature que le cerveau scientifique. »(E.1377)

Ce qui manque au savant, nous l'avons vu plus haut dans le fragment 462, c'est la capacité de saisir le sens des phénomènes, seul l'artiste, le poète est herméneute.

Mais le temps de la coexistence effective de ces approches n'est plus? Il est de l'ordre de l'espoir :

« Notre pensée, jusqu'à présent, a été soit simplement mécanique-discursive-atomistique – soit simplement intuitive-dynamique – Le temps de la réunion serait-il enfin venu ? »(le Monde, 10)

Ou du retour :

« Seule peut-être une disposition maladive des hommes tard venus leur a-t-elle fait perdre le pouvoir de mêler à nouveau les couleurs éparses de leur esprit, de restaurer à leur gré l'antique et simple état naturel, ou de provoquer entre elles de neuves combinaisons variées. »(les Disciples,p.31)

Remarquons ici que la restauration d'une part et la production d'une nouveauté d'autre part vont de pair, et c'est bien là le double mouvement du poète herméneute : reprise du sens en vue d'un sens nouveau. Travailler au rétablissement inventif de l'harmonie perdue, seul le penseur-poète en est capable, parce que lui seul est sensible à la nature comme tout, vivant, et à la liberté qui s'y manifeste et dont aucun savoir objectivant ne peut rendre compte :

« Le savant et l'artisan procèdent de manière mécanique quand ils simplifient – ils réunissent des forces dispersées – et dispersent de nouveau méthodiquement cette force et cette direction réunies. Le philosophe et l'artiste procèdent de manière organique –si j'ose dire – ils réunissent librement par une pure idée et séparent d'après une pure idée.Leur principe – leur idée de réunion – est un germe organique – qui se développe librement en une forme totalement formatrice qui contient des individus indéterminés, infiniment individuels, et forme une idée riche en idées. »(le Monde, 254)


« Dans le fond de notre âme, tout est lié de la façon la plus propre, la plus plaisante et la plus vivace.Les choses les plus étrangères s'y rencontrent par la grâce d'un lieu, d'un temps, d'une étrange analogie, d'une erreur, d'un quelconque hasard. » (E.1369)



L'idéalisme magique serait peut-être pour Novalis le moyen de dépasser la dispersion des savoirs et leur antagonisme, parce qu'il se fonde sur cette unité première. Unité entre l'univers et le moi, sensible au fond de nous-même si nous lui sommes attentif.Cette unité nous précède,et c'est pourquoi elle peut fonder la coexistence véritable de nos différents regards sur le monde et sur l'homme, et des pratiques dissociées qui en dérivent.Il est exclu que cette unité soit produite, cette coexistence réalisée par un sujet qui se poserait en maître des savoirs, illusoirement capable d'une « synthèse » opérée du haut de sa compétence. L'unité première est là, même perdue.
Le sujet sensible à ce qu'il découvre en lui (« Nous comprendrons le monde quand nous nous comprendrons nous-mêmes »le Monde 115) perçoit cette unité qui l'accueille, il se fait réceptif, contemplatif et réintègre alors le monde dont il est une partie. Désormais le monde est moins « son monde »qu'il n'est lui-même, pour le monde, un des siens. Son rapport à la nature change :

« Que la Nature merveilleusement saisissable et insaisissable à nos sens nous cerne de toutes parts, et nous croyons que cet élan est un de ses appels, une manifestation de cette sympathie entre elle et nous. »(les Disciples,p.35) ; le sujet habitué à porter son regard sur ce qu'il étudie se retrouve lui-même à l'intérieur d'un univers qui le déborde .

Sans ce retournement, sans ce renversement de la position d'un sujet en prise sur un objet à un sujet réceptif, attentif et du coup reçu et accueilli lui-même par « son » monde, l'échec est assuré :

« (…)Pour avancer il faut regarder derrière soi, car en regardant devant soi, on recule nécessairement. »(E,1750)


Conclusion :


Si l'attention au monde est collecte des signes offerts d'une Totalité perdue, cheminement en retour vers cette « divine unité », l'activité déployée par Novalis après la mort de Sophie devient alors plus aisée à comprendre. A première vue, en effet, le travail attesté par le fait que le monde devient rêve et le rêve devient monde » semble difficile à articuler avec la « décision », la « détermination » notée par le poète trois mois après son deuil :

« Mon seul devoir est de vivre toujours davantage pour Elle – je n'existe que pour Elle – non pour moi, ni personne d'autre. Elle est le bien suprême, l'unique. »(Journal, 17-18 mai 1797)

En quoi cette accumulation de connaissances dans divers domaines et selon diverses méthodes est-elle une façon de « vivre pour Elle » ? La méditation, la rêverie, la création poétique sembleraient convenir mieux à cette « résolution » que cette étrange passion de savoir qu'un lecteur sommaire serait sans doute tenté d'interpréter en termes de « fuite » ou de « divertissement »?
Mais la fin du passage du Journal cité plus haut nous met déjà sur la voie : « Ma tâche principale devrait être – de relier toutes choses à l'idée que j'ai d'elle ».L'intérêt pour le monde, l'attention à « toutes choses », sont orientés par la seule préoccupation de Novalis : « Elle seule ».
Dans une lettre à Schlegel du 13 avril 1797,Novalis écrit que la mort de Sophie est un « céleste accident », une « clef pour tout ». Evoquant au début de cette lettre le décès de son frère Erasme, qui a suivi de peu celui de Sophie, il note :

« cette mort a plutôt augmenté mes forces qu'elle ne les a amoindries »

et plus loin, à propos de la mort de Sophie :

« Une force simple, puissante m'est venue à la conscience. Mon amour est devenu une flamme qui peu à peu consume tout ce qui est sur terre. »

Cette force va se déployer dans le travail dont témoignent, en particulier, le lien établi entre rêve et réalité. Un travail qui « consume le monde terrestre », non pour le détruire mais pour l'éclairer, lire dans sa lumière les signes de la Nuit, le ramener au Tout qui lui donne sens.

Certes, Novalis espère la mort :

« Je veux attendre au coeur d'une paix joyeuse et profonde l'instant qui m'appellera. » (Journal,12-13 juin 1797)

La vie en effet ne peut accomplir le retour à l'unité perdue, à l'absolu, à cet absolu auquel désormais Sophie est identifiée.Mais il ne s'agit pas de se tuer pour la rejoindre au plus tôt? En « herméneute » Novalis est respectueux des détours et des cheminements patients, non homme des « courts-circuits ».
« L'indicible joie » éprouvée sur la tombe de Sophie, le 13 mai 1797,lui a rendu son amie :
« d'un souffle je dispersai la tombe au loin comme de la poussière – les siècles semblaient des instants – on La sentait proche – je croyais toujours qu'elle allait apparaître. » (Journal, 13 mai 97).

Ou, dans le troisième Hymne :

« Enfuie, la splendeur terrestre, et mon deuil avec elle (?).Le tertre croule en nuage de poussière – je vois au travers, transfigurés, les traits de la Bien-Aimée. Dans ses yeux dort l'éternité »(Hymnes,3, p.75)

Sophie est présente, réelle dans son éternité.Elle atteste l'unité du monde où il vit avec l'absolu qu'elle signifie. La vie peut désormais continuer, s'enrichir de connaissances nouvelles dont le sens dernier conduit au-delà de la vie. L'effort de Novalis pour harmoniser des approches multiples, des savoirs dissociés, est dès lors porté par cette certitude : en savoir plus sur ce monde, c'est comprendre toujours mieux que Sophie y vit aussi, que la mort n'est pas « l'autre monde » mais celui-ci retrouvé dans son unité.

Dans le quatrième Hymne, s'adressant à la lumière, Novalis, nous l'avons vu, affirme sa fidélité à la Nuit :
« Est-ce toi qui l'as parée de ses couleurs, de ces contours au trait léger ? Ou serait-ce elle qui a donné à ta parure un sens plus attirant et plus haut ? (?) C'est elle qui te tient comme une mère dans ses bras, c'est elle à qui tu dois ton entière magnificence.. »(Hymnes, 4,p.78)


C'est pourquoi poursuivre la connaissance de ce monde n'est pas une occupation futile en attendant la mort, moins encore un « divertissement » ; c'est référer à chaque pas une parcelle du monde à ce « sens plus attirant et plus haut », c'est « relier toutes choses à l'idée que j'ai d'elle ».




Introduction :

« Le monde devient rêve, le rêve devient monde », affirme Novalis, donnant l'équation qui régit le sommeil habité/habitable de ceux qui sont les gardiens du passage.
Faut-il ramener cette poétisation de la science à des « activités brillantes et hâtives », à des « errements et des enfantillages » , inspirés par une science qui « n'est point celle des laboratoires, mais celle des salons et des cénacles. » ? La brièveté de la formation scientifique de Novalis, mais aussi la méfiance à l'égard des rêveries suscitées par les thèses ou par les mots de la science, nous font hésiter. Qui n'a jamais laissé sa pensée divaguer autour des « trous noirs » ou d'un « univers en expansion » ? Quel est le sens exact de cette formule « le monde devient rêve, le rêve devient monde » ?



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Citations sur Le monde devint rêve et le rêve devint monde :

puce Au coeur du rêve, je suis seul ... Je me retrouve dans l'isolement parfait de la créature devant le monde. - Albert Béguin
puce Tout ce que nous voyons ou croyons N’est qu’un rêve dans un rêve. - Edgar Poe
puce Le contenu du rêve nous apparaît comme une transcription des pensées du rêve dans un autre mode d'expression. - Freud
puce Un rêve sans étoiles est un rêve oublié. - Paul Eluard
puce La faculté de rêverie est une faculté divine et mystérieuse car c'est par le rêve que l'homme communique avec le monde ténébreux dont il est environné. - Charles Baudelaire