Citations / Jean-Paul Sartre
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Un homme est toujours au-delà de ce qu'il fait.
L'intellectuel est quelqu'un qui se mêle de ce qui ne le regarde pas.
...la seule chose qui permet à l'homme de vivre, c'est l'acte.
Ce n'est pas dans je ne sais quelle retraite que nous nous découvrirons : c'est sur la route, dans la ville, au milieu de la foule, chose parmi les choses, homme parmi les hommes.
La honte ca passe quand la vie est longue.
Nous ne sommes nous qu'aux yeux des autres et c'est à partir du regard des autres que nous nous assumons comme nous-mêmes.
Un homme ne peut être plus homme que les autres, parce que la liberté est semblablement infinie en chacun.
On ne forme pas impunément des générations en leur enseignant des erreurs qui réussissent. Qu'arrivera-t-il un jour, si le matérialisme étouffe le projet révolutionnaire ?
Quand une fois la liberté a explosé dans une âme d'homme, les Dieux ne peuvent plus rien contre cet homme-là .
L'argent n'a pas d'idées.
Il faut affirmer si nous voulons comprendre, et nous donner si nous voulons sentir.
àŠtre totalement dans le coup et hors du coup, c'est ca un homme !
Le meilleur travail n'est pas celui qui te coûtera le plus mais celui que tu réussiras le mieux.
Le fait premier, c'est la pluralité des consciences et cette pluralité est réalisée sous la forme d'une double et réciproque relation d'exclusion.
L'homme n'est rien d'autre que son projet, il n'existe que dans la mesure où il se réalise, il n'est donc rien d'autre que l'ensemble de ses actes.
L'homme n'est rien d'autre que son projet, il n'existe que dans la mesure où il se réalise, il n'est donc rien d'autre que l'ensemble de ses actes, rien d'autre que sa vie.
Pour obtenir une vérité quelconque sur moi, il faut que je passe par l'autre.
Entre autrui et moi-même il y a un néant de séparation. Ce néant ne tire pas son origine de moi-même, ni d’autrui, ni d’une relation réciproque d’autrui et de moi-même; mais il est, au contraire, originellement le fondement de toute relation entre autrui et moi. (L’Être et le Néant)
Je suis esclave dans la mesure où je suis dépendant dans mon être au sein d’une liberté qui n’est pas la mienne et qui est la condition même de mon être. (L’Être et le Néant)
Le désir est manque d'être, il est hanté en son être le plus intime par l'être dont il est désir. Ainsi témoigne-t-il de l'existence du manque dans l'être de la réalité humaine. (L'Être et le Néant)
La conscience et le monde sont donnés d'un même coup: extérieur par essence à la conscience, le monde est, par essence, relatif à elle.
Ce n'est pas dans je ne sais quelle retraite que nous nous découvrirons: c'est sur la route, dans la ville, au milieu de la foule, chose parmi les choses, homme parmi les hommes.
Toute conscience pose son objet, mais chacune à sa manière. La perception, par exemple, pose son objet comme existant.
Ainsi la honte est honte de soi devant autrui; ces deux structures sont inséparables. Mais du même coup, j'ai besoin d'autrui pour saisir à plein toutes les structures de mon être, le Pour-soi renvoie au Pour-autrui.
Le désir est manque d'être, il est hanté en son être le plus intime par l'être dont il est le désir.
Le désir n'est pas d'abord ni surtout une relation au monde. Le monde ne paraît ici que comme fond pour des relations explicites avec l'Autre. Ordinairement c'est à l'occasion de la présence de l'autre que le monde se découvre comme monde du désir.
L'homme n'est pas enfermé en lui même, mais présent toujours dans un univers humain, et c'est ce que nous appelons l'humanisme existentialiste... Nous montrons que ça n'est n'est pas en se retournant vers lui, mais toujours en cherchant hors de lui un but qui est telle libération, telle réalisation particulière, que l'homme se réalisera précisément comme humain.
La rêve est la réalisation parfaite d'un imaginaire clos. C'est à dire d'un imaginaire dont on ne peut plus absolument sortir et sur lequel il est impossible de prendre le moindre point de vue extérieur.
La psychanalyse existentielle rejette le postulat de l'inconscient: le fait psychique est, pour elle, coextensif à la conscience. Mais si le projet fondamental est pleinement vécu par le sujet et, comme tel, totalement conscient, cela ne signifie nullement qu'il doive être du même coup connu par lui, tout au contraire.
Comment discernerait-elle (la censure) les impulsions refoulables sans avoir conscience de les discerner? Peut-on concevoir un savoir qui serait ignorance de soi.
La délibération volontaire est toujours truquée. Comment, en effet, apprécier des motifs et des mobiles auxquels précisément je confère leur valeur avant toute délibération et par le choix que je fais de moi même.
Il y a donc un choix de la délibération comme procédé qui m'annoncera ce que je projette, et par suite ce que je suis. Et le choix de la délibération est organisé avec l'ensemble mobiles-motifs et fin par la spontanéité libre. Quand la volonté intervient, la décision est prise et elle n'a d'autre valeur que celle d'une annonciatrice.
L'homme n'est rien d'autre que ce qu'il se fait. Tel est le premier principe de l'existentialisme.
S'il est impossible de trouver en chaque homme une essence universelle qui serait la nature humaine, il existe pourtant une universalité humaine de condition... par condition ils (les penseurs d'aujourd'hui) entendent... l'ensemble des limites a priori qui esquissent sa situation fondamentale dans l' univers.
Notre théorie du phénomène a remplacé la réalité de la chose par l'objectivité du phénomène.
En fait l'élément libérateur de l'opprimé, c'est le travail. En ce sens c'est le travail qui est d'abord révolutionnaire.
Un homme s'engage dans sa vie dessine sa figure, et en dehors de cette figure il n'y a rien.
L'impossibilité d'outrager la nature est,
selon moi, le plus grand supplice de l'homme.
Tout existant naît sans raison, se prolonge par faiblesse et ment par reconcontre.