Citations de Jean Dion

Citations / Jean Dion

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L'écoute reste la grande oubliée de notre société moderne en pleine révolution des communications.
Il est dans la nature humaine de goûter le malheur d'autrui, ne serait-ce que pour se donner l'illusion de son propre bonheur.
Celui qui se sent surveillé devient cent fois plus paranoîaque et dangereux que celui qui l'est réellement.
Le principe de l'évolution est beaucoup plus rapide en informatique que chez le bipède.
Ceux qui prétendent vivre totalement au jour le jour sont de fieffés menteurs.
Il ne suffit pas d'etre heureux, encore faut-il savoir qu'on l'est.
La différence essentielle entre un jeune con et un vieux con réside dans le temps qu'il leur reste à  être cons.
L'avènement du cyberespace a eu pour principale conséquence d'abaisser le seuil de patience de l'humain postmoderne à  un dixième de seconde.
Le sport est bien affaire de frissons.
Le doute agace prodigieusement. Le monde aime mieux des moitiés de certitudes et croire à  n'importe quoi.
Il est plus aisé, et éminemment plus scientifique, de traquer le passé que d'esquisser l'avenir.
Parfois, le plus gros problème dans une question, c'est la réponse.
S'il est vrai qu'il est plus facile pour un chameau de passer à  travers le chas d'une aiguille que pour un riche d'entrer au Royaume des cieux, un constat s'impose : il n'y a pas de sport professionnel au paradis.
L'authentique scandale, c'est que des gens croient encore que la publicité c'est vrai.
Nous placons régulièrement la classe politique sous le plancher de la cave dans notre estime collective, et au bout du compte, nous allons tout de même courir la réélire.
La richesse, le confort et, accessoirement, l'ineptie d'une nation se mesurent aux sujets de préoccupation de ses élites.
Pourquoi n'entend-on jamais parler de l'imbécile malheureux ?
La poésie a été inventée pour donner un visage honorable à  la mort.
A propos du sport professionnel : tant et aussi longtemps que l'opium moderne du peuple fera planer, on se bousculera pour en acheter. Et les vendeurs riront jusqu'à  la banque.
Le temps est notre prison. Il peut aussi être notre piste de décollage.